Dominant les cimes d¹un vol souple et impassible,
S'élevant au souffle du vent, rêve du possible,
L'aigle survole la terre du ciel.
Son élancée en battements souples et lents,
Ses descentes vives et planantes saisissent !
Le rapace fond sur sa proie, prés et champs.
L¹ailé se serre de son droit, prédateur et sang.
Ses plumes fines et lisses se réunissent,
Forme longue et directrice d¹un cerf-volant.
Dans l'air, il reste le maître.
Survivre dans son aire !
De l'espace, il prend ses distances.
Là-haut, la vue devient immense !
Se laisser flotter dans le vent !
S'étirer, léger, semblable aux nuages !
Humer et respirer d¹un souffle vivifiant !
N'être plus qu¹une liberté de paysages !
Voilà ce que l'on peut vivre en harmonie.
Uniquement dépendre de l'air du temps.
Toujours s'élever au firmament de la vie.
Voler d¹un coup d'aile